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[Humeur] Le plastique c’est fantastique : réflexions sur nos smartphones dits haut de gamme
Les matériaux « nobles » c’est peut-être beau… mais c’est lourd et souvent fragile. Et si le problème c’était surtout que certains constructeurs cherchent à faire croire que les smartphones haut de gamme sont encore des produits de luxe uniquement pour conserver des marges plus que confortables ?
Un iPhone, c’est beau, ça utilise des matériaux nobles, comme le verre. Oui, peut-être, mais le verre a deux inconvénients majeurs : il est fragile et il est lourd. Et on s’en rend compte facilement quand on prend en main un autre smartphone comme, justement, je viens de le faire avec le Nothing 2a+, doté d’un écran de 6,7 pouces. J’ai tout de suite été frappé par sa légèreté en le prenant en main. Quelle différence avec le Pixel 6, doté d’un écran de même taille ! Mais comme je me méfie de mes sens, hop, direction la cuisine pour sortir la balance.Et voici les résultats:
- Nothing 2a+ : 190 grammes
- Pixel 6 : 212 grammes
La différence n’est pas si grande que ça me direz-vous. Sauf que si justement. Le Pixel 6 de Google a lui aussi un dos en verre, qu’en plus de trouver désagréable (les goûts et les couleurs que voulez-vous) j’ai toujours peur de casser rien qu’en le posant sur une table ou un comptoir de cuisine en pierre. Résultat, j’ai évidemment inséré le Pixel dans une coque et la différence s’accroît :
- Nothing 2a+ : 190 grammes
- Pixel 6 avec sa coque : 241 grammes
Pas étonnant que je n’ai jamais envie de prendre en main le gros smartphone de Google. Oui, il existe des coques plus fines et plus légères, mais je ne crois pas que cela modifie tant que ça mon histoire, vous ne croyez pas ?
J’ai continué mon petit jeu. Au quotidien, j’utilise encore un iPhone SE de 2e génération (oui, je sais…). Sur la balance, il pèse 150 grammes. Mais comme il a aussi un dos en verre, il est protégé par une coque souple en plastique transparent (oui, moche), pour un total de 166 grammes.
Ah, me direz-vous, c’est tout de même bien plus léger que le Nothing 2a+, non ? Certes, mais rappelons que l’écran de l’iPhone SE ne fait que 4,7 pouces de diagonales. Imaginez un peu la légèreté d’un tel « petit » smartphone s’il avait un dos en plastique. On peut même faire mieux que de l’imaginer d’ailleurs puisqu’Apple a déjà fait des smartphone en plastique, le dernier étant le 5c. Et celui-là pesait… 132 grammes avec un écran de 4 pouces.
Sans remonter si loin, citons aussi l’iPhone 6 qui, avec sa structure en alu, ne pesait que 129 grammes pour un écran de 4,7 pouces. Mais bon, ne compliquons pas et restons sur le plastique contre le verre qui ont tous les deux cet avantage sur l’aluminium de laisser passer les ondes radio, ce qui vous en conviendrez est pour le moins essentiel pour un appareil connecté…
Aujourd’hui un iPhone 16 (tout court) pèse 170 grammes et avec une coque de protection (obligatoire à mon sens) on arrive comme ici à 207 grammes.
Donc, si je résume, quand on n’a pas de smartphone en plastique, on est obligé de le placer dans une coque protectrice en plastique pour ne plus sans arrêt avoir peur de le casser. Bref, autant faire des smartphones directement en plastique non ? Avec en plus pour résultat d’avoir des smartphone plus légers. Et moins chers. Hum…
Oui, je force le trait comme souvent pour faire passer mon message, et vous n’avez peut-être pas le même avis. Et je suppose qu’on va aussi me parler de recyclage. Le verre se recycle mieux que le plastique ? Peut-être. Mais le titane des iPhone récents ? Mais l’acier de certains autres ? Et surtout, on sait très bien faire des coques en plastique recyclé non ?
Je pense surtout qu’on cherche encore à faire croire que les smartphones haut de gamme sont des produits de luxe et qu’on fait payer très cher le consommateur pour maintenir cette illusion…
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Les Voix de la Tech episode 3 : Robotaxis Tesla, mots de passe et Simplon x OpenAI
Au programme : la présentation, ce vendredi 11 octobre au petit matin, par Elon Musk, CEO de Tesla, du Robotaxi / Cybercab autonome, du Robovan (mini-bus autonome et électrique avec une capacité de 20 personnes) et de la dernière génération du humanoïde Optimus. Laurent Meillaud, journaliste spécialisé dans l'automobile et les nouvelles technologies, expert en conduite autonome depuis 20 ans, décrypte ces annonces réalisées depuis les studios Warner Bros à Los Angeles. Deuxième sujet : les mots de passe avec une évolution radicale de la doctrine en vigueur depuis Bill Burr en 2003... Enfin, Frédéric Bardeau, président et co-fondateur de Simplon nous a réservé sa première interview après l'annonce, par OpenAI, d'un partenariat avec l'école inclusive et solidaire, dans le cadre de l'OpenAI Academy. ll nous explique ce qu'est l'acculturation à l'IA et à chatGPT et il esquisse ces sessions à venir de vulgarisation de l'art du prompt notamment.
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Social AI, le réseau social sur lequel vous serez toujours tout seul !
Voici nouveau réseau social assez surprenant. La première chose c’est que sur ce réseau social, vous serez toujours tout seul. Alors où est le côté social, vous me direz ? Une fois que l'on a créé son compte, on choisit les types de personnes qui vont vous suivre, c’est-à-dire des gens qui vous soutiendront quoi que vous disiez, qui seront très critiques à l’inverse, qui essaieront d’être créatifs, etc. Sauf que ces personnes, vous l’avez compris, ce ne sont pas des personnes, ce sont des robots logiciels, des robots conversationnels. Alors où est l’aspect social de ça ?
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1er test avec macOS 15 Sequoia: je retente l’expérience Safari
Comme je viens d’installer macOS 15 Sequoia, je retente comme à chaque fois l'expérience de passer à Safari comme navigateur Web par défaut. Cela fait plusieurs années que je fais ça, sans jamais parvenir à le garder : il y a trop souvent à mon goût des sites qui ne fonctionnent pas correctement, voire dut tout, dans le navigateur d’Apple et qui m’oblige à ouvrir un second navigateur. Résultat, je me résous à chaque fois à abandonner Safari pour Brave, un navigateur vraiment efficace à base de Chromium comme Chrome de Google mais sans les espions, et donc compatible avec tous les sites Web qui, le plus souvent, sont concçus pour Chrome.
Mais, qui dit nouvelle version de macOS dit aussi nouvelle version de Safari avec notamment quelques fonctions supplémentaires comme le masquage des élémentrs gênants que je vais tester rapdiement (je l’avais évoqué dans l’épisode 199 d’iWeek (la semaine Apple). Alors, j’ai recliqué sur le bouton « Définir Safari comme navigateur par défaut ».
Avec immédiatement deux constatations : tout semble tout de suite plus rapide, comme l’illustre le test comparatif ci-dessus via l’outil en ligne Speedometer 3.0. Des résulatts à prendre avec les pincettes habituelles, cela ne suffit évidemment pas pour juger de la rapidité d’un navigateur, qui dépend aussi (beaucoup !) du nombre d’extensions qu’on a installées. Mais cela correspond à mon ressenti. Tests réalisés sur un MacBook Pro M1 Pro.
Et je retrouve assurément avec joie le remplissage automatique des codes reçus par SMS ou Mail, et ça, ça manque vraiment dans les autres navigateurs.
Et vous, utilisateurs de Mac, votre impression de Safari ?